La soirée du 17 est quelque peu animée.
En chambre d’hôtes à NEVERS, les propriétaires leur réservent un accueil remarquable : rafraichissements à l’arrivée, proposition de visites en ville, mise à disposition de la buanderie pour effectuer quelques lessives … et surtout veulent en savoir plus sur les raisons de leur périple.
Cette soirée sera aussi marquée par l’arrivée, programmée, de deux camarades de promotion de Patrick, Jean Robert LOUIS et Roger HIRSCH, tous deux résidant dans l’Yonne et venus en « voisins » : l’occasion d’échanger sur leur aventure mais aussi d’évoquer leurs « campagnes ».
Les « filles » en profitent pour visiter NEVERS, véhiculées par Bernard leur hôte qui s’est mis à leur disposition, pendant que Claude prépare la bolognaise, un repas de circonstance pour Arlette et Patrick.
Le repas ne s’éternisera pas car la journée du lendemain s’annonce rude.
En effet, il va falloir quitter les rives de la Loire, l’EV 6 par les chemins de halage du Canal latéral à la Loire, est en cours de réalisation. Le MORVAN est là avec ses dénivelées et il y en aura. Une bonne vingtaine de minutes sont nécessaires pour rejoindre le Bec d’Allier, à GIMOUILLE, point d’arrivée du de la veille.
8H45 et c’est le départ, en longeant cette fois l’ALLIER, (une dizaine de km tout au plus), Arlette et Patrick s’élancent. Arlette est inquiète, de plus la météo annonce de possibles orages… « alors là, je ne roule plus, on s’arrête… »…
Finalement, les nuages finissent par disparaître laissant la place à un beau ciel bleu,…, et une température «gentillette», pas les 30 degrés connus ces jours derniers, la pluie ne doit pas être tombée très loin.
MAGNY COURS n’est pas très loin non plus et dès le matin, ils peuvent déjà percevoir les vrombissements de moteurs.
Suivre l’EV 6 est devenu un peu plus compliqué car cette fois, (il paraît que c’est la particularité de la Nièvre), le balisage de l’EV 6 est inexistant. Pas de cycliste non plus, car ils se « raccrochent » à la D13 pour rejoindre NEVERS.
Ils ne feront pas ce choix en raison de la circulation très dense. Patrick use et abuse de la carte, plusieurs points de situation sont nécessaires, cette région de bocage nivernais est un peu touffue, quelques kms supplémentaires en seront le prix.
ST PARIZE LE CHATEL est le point de départ des «réjouissances», il faut passer la barre qui les sépare de la LOIRE au niveau de DECIZE.
Les côtes se succèdent alors jusqu’aux bords de Loire à AVRIL SUR LOIRE. Ils devront rester sur la départementale, le chemin de halage est là aussi en travaux… de fauchage.
A 11H 30, DECIZE est atteinte mais sa traversée, aisée au niveau de l’orientation, se montrera difficile par la circulation, beaucoup de voitures et de camions, la vigilance et la prudence s’imposent.
Enfin le canal du Nivernais va leur permettre d’être au calme pour rejoindre l'assistance au niveau de VERNEUIL, km 57, en fait km 60 en réel avec les petits détours. Il n’est que 12h45.
CRONAT n’est plus qu’à 25 km.
Arlette et Patrick décident de repartir dès 13H30, la température est idéale, le soleil se voile et, compte tenu de la position du gîte, ils envisagent de poursuivre une dizaine de km plus loin. Cela les en rapprocherait et ce serait autant à ne pas faire le lendemain. Ils verront sur place si la dernière partie de l’étape n’est pas trop physique. De toute manière, c’est Arlette qui décidera.
L’entrée à CRONAT se fait par une longue pente de 1.5 km mais reste bien négociée et l’assistance est donc renvoyée au lieu dit « LES QUATRE VENTS », ce sera toujours cela de pris.
La soirée sera marquée par un violent orage mais… ils sont à l’abri.
(NDLR: Désolée pour le manque de photos.. Patrick et Arlette sont dans un véritable trou perdu, comme l'on n'en fait plus.. Que du bas débit, donc l'envoi des images en impossible... Promis demain, l'article sera coloré!!)
(Edit du 21.07: Voilà, photos en ligne! Désolée pour le retard!)