Jour 7 - 16/07 - Châteauneuf-sur-Loire / Golf Sancerrois

La nuitée à JARGEAU restera pour eux parmi les meilleures, Christian PEUDEVIN, patron du CHEVAL BLANC leur a réservé un accueil privilégié.

Impressionné par la démarche de PATRICK, il a de plus souhaité y participer de belle façon, leur laissant un peu dans l’embarras.

L’étape du jour est longue (110 km) et il ne faut pas traîner. Le petit déjeuner pris à 7H 00 et permet d’être sur la grille de départ à 8H00… programme de la matinée… 80 km jusqu’à BEAULIEU pour le pique nique.

Avant de partir ils ont pu remarquer la marque relative à la crue de 1856, la pire qu’ait connue la LOIRE… la ville fut entièrement sous les eaux. Le levée de la LOIRE, consolidée, depuis doit en principe ne plus permettre de tels débordements.

Le départ fut jalonné de petits ennuis :

Quelques centaines de mètres plus loin, trahi par la garde au sol du handbike, Patrick reste coincé sur un passage de route (l’intervention de deux dames permet de repartir après quelques minutes de galère).

Au km 5, engagés sur l’EV6, un obstacle imprévu les oblige à faire demi tour, (l’arrosage des maïs nécessite le pompage de l’eau dans la LOIRE) et de gros tuyaux traversent la piste… infranchissable pour Patrick.

Enfin, la route se dégage et jusqu’à CHATEAUNEUF SUR LOIRE, c’est du billard, ils peuvent rattraper un peu de temps perdu.

A la sortie de la ville, l’EV 6 les conduit vers les berges de la LOIRE, le franchissement d’un petit pont les laisse perplexe.

Au moment de franchir, un couple habitant le bourg interpelle Patrick et Arlette, et les avertit que la voie cyclo n’est pas adapté au handbike : c’est une voie naturelle avec deux traces de roues, un terre plein central surélevé … finalement, cela correspond à la description qu'en avait faite Marie Claire.

Nouveau demi-tour, deux petits kms supplémentaires sont nécessaires pour rejoindre la D951. Le temps passe et jamais ils ne seront à l’heure au pique nique et surtout il faudra rouler sous la canicule cet après midi.

Il est alors décider de suivre la D951 jusqu’à BEAULIEU, la route est belle et le régulateur calé à 25, ils "filent" en profitant d’une circulation décidément très faible… tant mieux.

GIEN arrive très vite, une grande allée de platane leur permet de rouler à l’ombre, cela fait du bien.

A l’entrée, une petite dame les voyant arriver de loin s’inquiète!! ..un cycliste est tombé mais un cycliste en handbike, cela peut être trompeur, c’était Patrick.

Arrêtés devant sa porte pour faire quelques photos du château, Micheline leur offre alors une bonne menthe à l’eau bien fraîche, cela change de l’eau « tisane » des gourdes. Son mari, Michel, se montre très intéressé par leur aventure.

Merci à tous les deux pour leur gentillesse, peut être auront-ils l’occasion de rencontrer leurs enfants du coté de MONTBELIARD?

Sur la D951, CHATILLON SUR LOIRE réserve cependant une petite surprise...

Quelques dénivelés copieux leur font traverser les coteaux du Giennois, il faut assumer….

Finalement au lieu prévu, les Patricia leur ont trouvé un petit coin d’ombre et… le retard est rattrapé, les 80 km ont été fait comme prévu.

Arlette a tenu le rythme et avoue que l’entraînement, parfois un peu rude, porte ses fruits.

Le pique nique express est entrecoupé par deux visites, un petit monsieur dont ils ont un peu de mal à se «débarrasser» et un cycliste en panne qu'ils peuvent dépanner, la trousse à outils emmenée est bien utile.

Puis retour sur l’EV6 pour les 30 km qui restent pour l’après midi. Ils seront parcourus sous une canicule étouffante. Le revêtement calcaire rend la progression difficile, il faut éviter les pièges et, la poussière, mélangée au pollen des saules qui bordent la LOIRE, colle à la peau. Ils contournent quasiment la centrale nucléaire de BELLEVILLE. Ses tours de refroidissement laissent échapper ses volutes de vapeur dans un ciel sans un nuage…. Il faut chaud… et même très chaud…

Le Golf Sancerrois, point de chute sera un peu compliqué à trouver et Patricia à tout de suite compris. Elle vient finalement à leur rencontre ce qui leur évitera de «tourner en rond».

Le compteur affiche 113 km en 6H00.

Elodie, hôtesse du jour, est là aussi avec Ninon et Clovis, ses deux enfants mais aussi des rafraichissements… frais… l’eau des gourdes est devenue quasi imbuvable…

Elodie a également prévenu la presse, « LA VOIX DU SANCERROIS » très intéressé par notre défi.